Elle répondit: « Berlin, baby! »

Critique de « Ô Magazine »:

« Cette drogue qui fait des ravages et qui est un moyen de se rapprocher ou au contraire de s’éloigner. Et pourtant, ici, aucun jugement. Amélie Vrla raconte, dans un long poème, l’intérieur de l’âme des personnages auxquels on s’attache. Nous n’approuvons pas leur actions mais cherchons pourtant à les comprendre. Pourquoi la drogue? Comment en sont-ils arrivés là? (…) L’auteur nous offre une écriture spirituelle, ironiquement légère. On joue sur le style, les phrases sont courtes, l’écriture est morcelée en paragraphes concentrés pour suivre de manière plus proche le déroulement des pensées du personnage. Elle est à l’image du développement de la conscience. Insouciante mais paradoxalement dure et surtout très personnelle.(…)La ville de Berlin s’insinue dans ces histoires comme une ombre menaçante mais rassurante, qui peut enfoncer les personnages dans leur malheur comme les en sortir. Une lutte incessante, une rage de vaincre, de vivre, mais un besoin irrépressible de s’abandonner.
Un petit bijou. »

Alain Layrac, scénariste (Héroïnes de Gérard Krawczyk, et Barnie et ses petites contrariétés de Bruno Chiche, entre autres):

« J’ai lu Elle répondit: «  Berlin, baby! » avec passion et je trouve vraiment ces nouvelles formidables. j’avais peur que le livre ne parle que de drogue alors qu’en fait il ne parle que d’humanité, et de ces gens un peu fêlés qui loin de chercher la lumière des spots cherchent essentiellement leur lumière intérieure. Je n’aime pas beaucoup Berlin (…) mais ce livre me l’a fait redécouvrir et aimer un peu plus (comme Victoria ce beau film de l’année dernière). »

Critique d’Agathe Torres, du blog « Je beurre ma tartine »:

« Amélie Vrla parle des oubliés et des laissés-pour-compte qu’on a tendance à perdre dans l’excitation fébrile d’une vie de jeunesse et d’excès. Elle nous rappelle les dangers de cette fébrilité dans laquelle notre jeunesse est trop tombée. Elle nous rappelle qu’il y a autre chose derrière la fête, derrière l’ivresse enchanteresse, derrière la façade médiatique et enjoliveuse de Berlin, ville de liesse : il y a de l’humain. »

Manon Heugel, du blog Génération Berlin:

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Critique du blog Des livres au féminin:

« (…) le lecteur s’immerge violemment dans l’intimité des personnages. Témoin de quelques heures de leurs vies, il se fait spectateur de moments charnières et privés.
Bien que les récits soient courts, les sentiments sont à leur apogée. Colère, amour, admiration, frustration, le lecteur assiste impuissant aux destins de ces personnages. (…) Ne vous attendez pas à du Requiem for a dream, Amélie Vrla signe un recueil puissant sans tomber dans la violence. Loin d’être un livre moralisateur, elle affiche de manière brut nos personnages et sans pudeur, elle affiche leurs sentiments les plus intimes au plus grand plaisir des lecteurs. A découvrir ! »

Alice Bernot, Rédactrice web de Ô Magazine.

« Vous nous faites entrer dans le monde des personnages, vous nous donnez à voir des scènes dures, voire violentes mais avec une douceur et un recul inouï. Je n’ai ressenti aucun jugement de votre part par rapport aux personnages mais plutôt une envie de montrer l’intérieur de leur âme, de révéler leurs sentiments pour leur apporter une forme de compassion, un regard bienveillant et compréhensif. La ville de Berlin parsème vos nouvelles comme une ombre tantôt maternelle tantôt menaçante tout en ne submergeant pas la vie des personnages que l’on suit.
Les ellipses de verbes, les phrases courtes mais percutantes sont autant d’éléments qui m’ont fait me laisser aller dans ce livre. J’ai eu l’impression de lire un long poème. Un long poème qui reste accessible et qui raconte une histoire, des histoires qui peuvent tous nous toucher.
J’aurais aimé en lire d’avantage, un grand bravo pour votre travail. Mon avis n’est que moindre mais pour moi, vous avez beaucoup de talent. »

Critique de Stéphanie Hochet pour Le Jeudi.

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Critique de VivreàBerlin:

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« En réalité, le problème de la drogue en cache un autre » Paris Berlin Magazine :

« (…) ce n’est pas mon avis qui importe. Ce qui compte c’est plutôt d’essayer de comprendre le rapport qu’ont certaines personnes aux drogues récréatives, sans crier immédiatement à l’horreur ou à l’addiction. Cette ambivalence me semblait intéressante, et je voulais passer par des personnages aux approches variées pour essayer d’en rendre compte, réussir à capter les émotions, crises, révélations ou peurs, tout ce que ça provoque chez l’être humain, et les retranscrire. »

Rencontre autour de Berlin, de la littérature et des drogues, avec Oscar Coop-Phane – Paris Berlin Magazine:

« Berlin im Rausch (Berlin en ivresse, en français). C’est ainsi qu’Amélie Vrla et Oscar Coop-Phane ont connu la capitale allemande. Ils sont venus à la librairie des Galeries Lafayette de Berlin, jeudi 17 mars, pour donner leur point de vue sur la ville et l’influence qu’elle peut avoir sur l’écriture. Jeune et hétéroclite, Berlin est devenu la capitale de la fête depuis quelques décennies. C’est dans ses clubs et ses bars que les deux jeunes auteurs ont également profité de cette décadence nocturne. De leur vécu, ils en ont écrit des livres. Leurs intrigues se rejoignent sur un point identique : l’impact des drogues sur une jeunesse toujours plus avide de nouvelles expériences. »

Reportage « Les Hauts Parleurs » pour TV5 Monde

Critique du blog La Critiquante:

« Pour le lecteur, c’est une immersion totale. A travers des mots lancés, des phrases courtes, parfois sans queue ni tête, l’auteure a voulu nous faire vivre cette expérience de l’intérieur en quelque sorte : l’hébétement que cause la drogue, l’étourdissement, la fatigue, les élans de colère ou au contraire ce trop plein de joie de vivre que les personnages expérimentent. Ce recueil fait la part belle au dialogue et au monologue ce qui nous plonge directement dans la tête des héros de ces histoires.(…) ce recueil se lit assez vite et il y a parfois une vraie poésie et une vraie intelligence dans l’écriture d’Amélie Vrla ce qui ne présage que du bon pour la suite. Et j’ai adoré ce côté cosmopolite et mélange de la ville de Berlin qui est mis en avant. Enfin, l’auteure ne tombe pas dans le cliché du drogué avec la devise « la drogue, c’est mal » (ce qui est vrai, hein, soyons d’accord : la drogue, c’est mal). A Berlin, sa consommation réunit, ou au contraire sépare et attise les tensions. Tout n’est pas si simple et manichéen. »

Critique du blog Plaisir de lire:

« Tous vivent la drogue de manière différente et l’auteure exploite ce sujet pour parler de la jeunesse berlinoise, en mal d’amour mais pas d’émotions! Elle arrive facilement à capter les émotions et retranscrit très bien les sentiments des protagonistes. Avec un style vif, saccadé, fait d’accumulation de virgules et d’enchaînements de phrases hyper courtes (des fois juste 2 ou 3 mots sans verbe), elle accentue bien la détresse psychologique, le désarroi et l’illusoire allégresse. »